Allongé sur le toit, au fil des années, je suis devenu plus proche d’une tuile que d’un humain. Une tuile mangée par l’acné. De ce temps passé dehors, je ressens parfaitement les mouvements aériens, le jour qui transperce la peau, la nuit qui s’établit dans ce qui a été transpercé et la nuit qui s’écoule au petit jour. Je n’ai pas un dos avec une colonne vertébrale normale, mais l’empreinte du toit. 

Extrait, Poutresse, ANT. HAP. 2023

 

Encre acrylique sur papier coton artisanal indien, teint dans la masse 400 Gr

100 cm x 70 cm

2018

Inde

Jérôme Karsenti ©

J’ai cramé au soleil sur mon abri du toit, ma cabane constituée de tuiles rouges.

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